Le gouvernement britannique a lancé une nouvelle phase de l’autorisation de voyage électronique (ETA) pour un autre groupe de voyageurs. Tous les visiteurs non-européens éligibles peuvent désormais demander une ETA à partir du 27 novembre, car ils auront besoin d’une ETA pour se rendre au Royaume-Uni à partir du 8 janvier 2025. Les ressortissants des pays non européens éligibles ne sont pas les premiers à bénéficier de ce développement numérique, puisqu’il s’agit d’une extension d’une récente mise en œuvre de l’ETA.
La demande d’ETA a d’abord été accessible aux ressortissants qataris en octobre 2023, et au cours du premier semestre 2024, le gouvernement britannique a étendu le programme ETA aux ressortissants du Conseil de coopération du Golfe. Plus de 243 000 ressortissants du Golfe ont obtenu une ETA, ce qui leur a permis de se rendre facilement au Royaume-Uni pour de courts séjours. Cette mesure a permis au Royaume-Uni d’améliorer l’efficacité de ses frontières, d’où le lancement d’une nouvelle phase de l’ETA.
Une ETA est simplement une autorisation de voyage numérique liée au passeport du voyageur et permettant des séjours allant jusqu’à six mois d’affilée, qu’il s’agisse de courts voyages ou de séjours prolongés. Toutefois, une ETA ne remplace pas un visa. Une ETA permet des voyages multiples et dure deux ans ou jusqu’à l’expiration du passeport de l’utilisateur, selon la première éventualité.
La nouvelle phase de l’ETA concernera les pays européens éligibles. Selon le gouvernement, les Européens éligibles pourront demander une ETA à partir du 5 mars 2025 et en auront besoin pour se rendre au Royaume-Uni à partir du 2 avril 2025. Par conséquent, les visiteurs du Royaume-Uni qui n’ont pas déjà un statut d’immigrant britannique et qui ont besoin d’un visa pour des séjours de courte durée auront besoin d’une ETA à partir d’avril 2025.
Les visiteurs en provenance du Canada, des États-Unis et de l’Australie ont contribué à eux seuls à hauteur de 8,8 milliards de £ à l’économie britannique en 2023, ce qui démontre l’ampleur de l’impact positif des visiteurs de ces pays sur les entreprises locales et le secteur du tourisme en général. Ce constat, entre autres, a renforcé la nécessité de simplifier l’expérience de voyage pour les visiteurs.
En numérisant les documents d’immigration physiques, les détenteurs d’une ETA britannique peuvent tirer parti des services d’immigration en ligne et éviter que leurs documents soient falsifiés, égarés ou volés. Le gouvernement britannique continue de travailler en étroite collaboration avec l’industrie du voyage, du secteur maritime aux transporteurs ferroviaires et aux compagnies aériennes, afin d’assurer la mise en œuvre harmonieuse des processus numérisés.
« Cette extension de l’ETA est une étape importante dans la mise en place d’une frontière efficace et adaptée à l’ère numérique », a déclaré Seema Malhotra, députée et ministre des migrations et de la citoyenneté.
Le gouvernement britannique semble vouloir mettre toutes les chances de son côté pour atteindre son objectif d’une frontière numérisée qui ne gaspille pas de ressources inutiles, tant du côté des visiteurs que de l’industrie du voyage du pays. Au fur et à mesure que d’autres phases de l’ETA seront lancées, la contribution des visiteurs à l’économie du pays promet d’augmenter.